samedi , 16 août 2025
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Oui à l’initiative Sauvons le Mormont

Le 28 septembre 2025, votez Oui à l’initiative « Sauvons le Mormont »

Site officiel de l’initiative Sauvons le Mormont

1. L’initiative plus que le contre-projet trop vague et trop faible

Holcim soutient le contre-projet: cela montre bien qu’il faut privilégier l’initiative!

L’initiative protège le Mormont dans la constitution, alors que le contre-projet ne le fait que dans la loi. Pour changer la constitution, il faut une votation populaire. Pour changer une loi il suffira d’un vote du Grand Conseil appuyé par le lobby du béton.

Et contrairement à l’initiative de base, le contre-projet ne prône pas la recherche d’alternatives au béton, mais uniquement le développement d’une “économie circulaire”, terme vague qui laisse la porte ouverte à des dérives d’application.

2. Le Mormont est un site naturel et archéologique de première importance

Le Mormont abrite plus de 900 espèces végétales, dont 23 orchidées, ainsi que 107 espèces animales figurant sur les listes rouges suisses. C’est un joyau de biodiversité à basse altitude, unique en Suisse, classé à I’inventaire fédéral des paysages, sites et monuments.

Le sanctuaire celtique du Mormont comprend 260 fosses rituelles. Ce site est classé bien culturel suisse d’importance nationale.

3. Le béton est polluant

Il y a quelques milliards d’années, l’atmosphère contenait 80 % de CO₂ et les températures sur terre étaient infernales. Des milliards de milliards de coquillages ont capté ce CO₂ pour en faire leurs carapaces, tombées au fond de la mer et en ont fait les montagnes comme l’Everest ou les Alpes. Le CO₂ a diminué dans l’air et la terre est devenue habitable.

La production de ciment transforme ces coquillages en CO₂: Holcim émet 340’000 tonnes de CO₂ par an, soit près de 10% des émissions du canton de Vaud.

Le ciment est responsable de 7% des émissions mondiales de CO₂ (3 fois le trafic aérien).

4. Santé – Un cocktail toxique

Particules fines, oxyde d’azote, dioxyde de soufre, composés organiques volatiles, métaux lourds. Les cimenteries sont également responsables de 4 % de l’oxyde d’azote émis en Suisse. Les normes suisses sont jusqu’à 10 fois plus laxistes que celles de l’UE. Autant de molécules qui sont dangereuses pour l’être humain et qui finissent dans nos poumons.

5. Les alternatives concrètes et crédibles existent

Des constructions innovantes utilisent déjà le bois, le pisé, le chanvre, la terre crue, ou encore des matériaux recyclés.

D’ailleurs, de nombreux exemples existent déjà, tel que la Maison de l’environnement à Lausanne, la Maison Ricola en pisé à Bâle, le Terrabloc à Allaman ou encore l’actuel projet en construction Malley Phare à Malley

Le canton de Vaud, en collaboration avec l’EPFL, dispose de solides atouts pour devenir un leader dans le domaine de la construction durable. Il s’agira de renforcer ce domaine de recherche.

6. Les différentes luttes cantonales

Cela fait plusieurs années que des citoyen·nes se mobilisent pour protéger notre patrimoine naturel: Le Lavaux, le Chablais menacé par des gravières, plus récemment les Bois de Ballens et, fortement liées à cette initiative, la longue lutte de l’Association pour la Sauvegarde du Mormont et la mobilisation historique de la ZAD de la Colline.

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