Une vingtaine de membres de l’ASM étaient présents lors de la séance d’audition organisée le 4 novembre 2015 par le Département du territoire et de l’environnement (DTE) à la salle communale de La Sarraz. Les associations pour la protection de la nature étaient représentées par Michel Bongard (Pro Natura Vaud et Fondation suisse pour la protection et l’aménagement des paysages), Candice Baan (Helvetia Nostra) et Lucie Dupertuis (WWF Vaud).
En date du 18 décembre 2015, les participants à cette audition ont reçu un procès-verbal rédigé par Cynthia Roulin, juriste au Secrétariat général du DTE.
Choqué par le contenu de ce procès-verbal, le Comité de l’ASM a envoyé, le 28 janvier 2016, une lettre et des remarques au Secrétaire général du DTE. Les opposants n’ont pas été écoutés, mais juste entendus. Le PV est unilatéral et antidémocratique : « Si les opposants ont des commentaires sur le PV, ils peuvent écrire au secrétariat du DTE, mais aucune modification ne sera apportée au PV » !
Le Secrétaire général du DTE a répondu à ce courrier le 2 février 2016. Il rappelle ce qui a été dit en séance, soit que le but du procès-verbal était de retracer les grandes lignes des discussions et non pas de répondre en détail à chacune des sensibilités et opinions exprimées. Dans notre lettre, nous exprimions plusieurs demandes précises dont le DTE ne fait aucun écho.
Le Comité de l’ASM attend la suite des événements et défendra ses prises de position pour sauvegarder le Mormont en utilisant tous les moyens légaux à sa disposition.