Ce tournant annonce une ère plus « démocratique » qui sera dominée par une politique guerrière et expansionniste.
Dès la fin du Ve siècle av. J.-C., attirés par les richesses du monde méditerranéen, les Celtes, redoutables guerriers, vont conduire de véritables tentatives de conquêtes, plus ou moins organisées, en commençant par l’Italie, semant la terreur jusque dans les quartiers de Rome. Cette période de raids et de rapines s’étendra tout au long du IVe et IIIe siècles av. J.-C. Les Celtes mèneront leurs invasions de la Péninsule Ibérique à la Grèce, allant jusqu’à mettre à sac le sanctuaire de Delphes en 279 av. J.-C. Une partie d’entre eux ira jusqu’en Asie Mineure et fondera la fédération des Galates.
Au début du IIe siècle av. J.-C., Rome étend son pouvoir au nord de l’Italie, s’empare des territoires conquis auparavant par les Celtes et crée la Province Cisalpine. Peu à peu, le géant romain s’impose, conquérant l’Espagne, puis le sud de la France. Les batailles opposant les Celtes aux Romains deviennent plus fréquentes et Rome, excédée par ces « barbares » qui lui tiennent tête, cherche un prétexte pour les soumettre une fois pour toutes et posséder les riches territoires et les oppida qu’ils occupent. L’appel au secours des Eduens (anciens alliés de Rome) dont les terres sont dévastées lors de l’émigration massive des Helvètes